Oleksandr Yarovyy
Oleksandr Yarovyy
Date de l’enlèvement : le 2 mars 2022
Lieu de l’enlèvement: Le village de Kozarovytchi de la région de Kiev
Des colonnes de troupes russes sont entrées dans le village de Kozarovytchi du district de Vychgorod, dans la matinée du 26 février. Lorsque la guerre a éclaté, Nadiya Yarova, une habitante de la région, se trouvait dans sa maison avec son mari Mykola. Son petit-fils Oleksandr vivait à proximité et travaillait dans une quincaillerie à Dymer, non loin de Kozarovytchi.
« Il a dû retirer les marchandises de la quincaillerie, comme l’avait décidé le propriétaire. Il devait travailler ce jour-là, le 2 mars, mais dans la soirée il n’a pas répondu à mon appel et dans la matinée du 3 mars il n’était pas disponible. Ni dans la joutnée. Un voisin a dit que son véhicule de travail se trouvait quelque part dans le village. Je suis allé. Le voiture était la, les roues coupées. La maison de Sasha était en désordre, on aurait dit qu’ils étaient en train de la fouiller, mais il n’y avait personne », raconte Nadiya, la grand-mère d’Oleksandr Yarovyy qui a été enlevé.
Les voisins racontent que les Russes venaient et obligeaient les jeunes hommes à s’agenouiller et les conduisaient dans la cour les mains en l’air. Oleksandr figurait parmi les détenus.
« Je ne savais pas où il se trouvait depuis longtemps. Mi-mars, on m’a dit qu’un homme de la région était revenu de captivité et avait déclaré que Sasha était détenu à Dymer, dans la région de Kiev », raconte la grand-mère de Yarovyy. Selon elle, le 27 mars 2022, son petit-fils se trouvait déjà au centre de détention de Briansk, où un autre otage avait entendu parler de lui.
En août 2022, Nadiya Yarova a reçu une lettre de son petit-fils, datée du 14 avril. Il contenait que quelques mots: « Je suis vivant. En bonne santé”. Le Comité international de la Croix-Rouge a réussi à faire parvenir les lettres depuis le centre de détention russe.